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L'appellation Chinon recevait ce 27 novembre à Paris dans le beau décor du Cellier des Bernardins, qui - comme le Château de Chinon - remonte au XIIème siècle. C'était l'occasion de faire le point sur la grande variété des expressions de l'appellation. Une richesse compréhensible : la Chambre d'Agriculture d'Indre-et-Loire a distingué 51 terroirs sur les divers niveaux de l'appellation. De bas en haut : terrasses alluviales, flancs de côteaux, buttes calcaires, plateaux sur argiles à silex. Initiative originale, les slammeurs de Slam Productions rejoignaient Rabelais pour chanter Chenins blancs, Chinon qui "osent le rose" et Cabernet-Francs frais, souples et aromatiques ("Rouge toujours, le beau rouge qui touche"). Nous avons aimé rencontrer, en l'absence de certains grands noms, Pierre Sourdais, Jean-Christophe Pelletier (avec le rouge Réserve de Satis), Wilfrid Rousse avec une étiquette arborant une magnifique sirène ichtyophage (d'après une girouette du XVIème siècle), le rosé "Eclats de Lune" de Frédéric Hardouin, et le Chenin de Pierre Ferrand. Après une visite du Secrétaire d'Etat au Tourisme Hervé Novelli (également député d'Indre-et-Loire), heureux de mener à bien la création d'un label de l'oenotourisme avant la fin de l'année (rendez-vous le 17 décembre), et deux prises de parole de Jean-Max Manceau (Président de l'AOC) et Jean-Michel Durivault (Institut du Goût de Tours), la dégustation a été suivie d'une série d'accords mets-vins qui ont permis par exemple d'éclairer les réglisses de la Cuvée Clos du Noyer de Nicolas Grosbois avec les "Ris de veau qui chante, réglisse, panais à l'huile de noix" du restaurateur Akrame Benallal, qui vient d'ouvrir son Atelier à Tours (29 ans, élève de Ferran Adria : chef à suivre, ou déjà même à rejoindre...). Inscrivez vite Chinon sur votre road-book oenotouristique, ou au plus tard rendez-vous à Chinon, en mai pour "Les Vignerons dans la Ville". A lire : Chinon fait son show sur le blog de Frédéric Hardouin.
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