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Mes onze rosés pour mener la France en finale | 22-06-2014
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J’ai privilégié un 4-3-3 spectaculaire et offensif pour faire de l’été, de rencontre en rencontre, jusqu’à sa finale, une série de victoires souriantes et incontestables. Dans les buts, le Château de Grand Boise (AOC Côtes-de-Provence Sainte-Victoire - photo) fera preuve de la concentration déflagrante nécessaire, et d’une belle présence (surtout en magnum). Attaquant central élégant et fluide, le Mourvèdre de Jean-Christophe Comor (Domaine Les Terres Promises, Bandol) sera flanqué sur sa gauche du décisif Tavel d’Eric Pfifferling (Domaine de l’Anglore). Comme attaquant droit s’impose à mon sens le Rosé des vents du Domaine Rousselin (IGP des Côtes Catalanes), aux accélérations foudroyantes (sans doute le cépage Macabeu y est-il pour quelque chose). Beaucoup de fraîcheur ensuite, avec comme milieu central le créatif, collectif et convivial Grolleau de Nicolas Choblet (Domaine du Haut Bourg, Vin de Pays du Val de Loire). En milieux latéraux, capables de beaux jeux de couloir, le vif et délicat Pétale de Rose de Régine Sumeire, une star chez les spectateurs asiatiques (Château la Tour de l'Evêque, AOC Côtes de Provence), et le sec et surprenant Rosé de Loire du Château de Passavant (si bien nommé). En défenseurs centraux, belle dream team avec le Rosé d'folie de Jean-Paul Brun (Domaine des Terres Dorées, Beaujolais) plein de maîtrise, et, plus physique, le Grandiose du Domaine Lous Grezes (Vignoble du Piemont cévenol). De part et d’autre, tourbillonnants dans les escarmouches, le vif assemblage Cinsault-Syrah du Domaine d’Emile et Rose (Côteaux du Libron), et, sur la gauche, l’assemblage de vieux cépages de Lady L (Domaine du Clos du Pavillon, Vin de Pays du Var). Un dispositif affûté et énergique, mais suffisamment riche en ressources pour se replier rapidement en un 4-1-4-1 époustouflant d’expressions aromatiques… André Deyrieux
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La couleur oenotouristique des IGP du Languedoc | 20-06-2014
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Oui, l’indication géographique protégée (IGP) est un label de qualité. Mais c'est également un signe d’attachement à un territoire, avec ce que cela implique en termes de préservation de l’environnement et de valorisation du patrimoine paysager et bâti. D’où le choix du Languedoc – le plus grand vignoble du monde, rappelons-le - de répartir ses 16 IGP de territoire de l'Aude, de l'Hérault et du Gard en trois familles : Sites et patrimoine, Espaces naturels, Histoire d’hommes. Sites et patrimoine La richesse patrimoniale du Languedoc-Roussillon est époustouflante et certaines IGP de territoire se rattachent directement à des haut-lieux culturels et historiques : Cité de Carcassonne, Coteaux de Béziers (que l’on se souvienne que la ville fût une capitale du vin), Coteaux d’Ensérune (territoire marqué dès le VIème siècle avant J.-C. par la présence d’un oppidum), Coteaux de Narbonne, Coteaux du Pont de Gard et Saint-Guilhem-le-Désert.
Espaces naturels
La vigne s’inscrit dans la diversité des paysages du Languedoc qui attirent le tourisme vert et les amateurs de produits de terroir. Elle s’adapte à leurs riches variations, et les noms de ces IGP sont une balade à eux seuls : Cévennes, Côtes de Thau, Haute Vallée de l’Aude, Haute Vallée de l’Orb, Vallée du Paradis, Vallée du Torgan. Histoire d’hommes Mais les territoires ne naissent pas que de la nature : ils sont créés par le travail collectif des femmes et des hommes. Les Coteaux de Peyriac s’étendent sur ce qui fut de tout temps un lieu de passage entre le Midi Toulousain et le Languedoc. La Côte de Thongue poursuit un projet ambitieux de mesure de la biodiversité. L’IGP Le Pays Cathare est liée à la valorisation touristique de l’Aude et de tous ses produits du terroir, comme le vignoble de la Vicomté d'Aumelas à celle de son riche patrimoine. Ces trois familles ont un slogan commun : « Le goût du territoire ». Tout un programme oenotouristique, non ?
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Oenotourisme groupé dans le Var et ailleurs | 20-06-2014
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Chacun d’eux est déjà une fine lame dans le domaine de l’oenotourisme haut-de-gamme. Ils se sont aujourd’hui alliés pour mettre en scène dans des décors idylliques leurs grands vins (et il n'y a pas que des rosés, loin de là !). Voyons-les de gauche à droite, ou plutôt d’ouest en est. Aux Baux-de-Provence, le Château Romanin, site templier, cour d’amour médiévale et haut-lieu architectural de la biodynamie, propose une promenade pédestre à travers le vignoble. Le Château La Coste (Le Puy-Sainte-Réparade, Coteaux d'Aix) est célèbre pour son chai signé Jean Nouvel - classé dans le Top 5 des chais de Winetourisminfrance - et son parc semé d’œuvres d’art monumentales. Le Château Fontainebleau au Val (Coteaux Varois en Provence), vous proposera, par exemple, entre calades et fontaines, la visite en calèche des vignes en biodynamie. A la Commanderie de Peyrassol à Flassans-sur-Issoles, un parc d'une cinquantaine de sculptures sert de cadre à la dégustation des vins de cette ancienne Commanderie de l’Ordre de Malte. Le Château Sainte-Roseline aux Arcs-sur-Argens (Côtes de Provence), magnifique lieu de réception, propose également des ateliers d'initiation à l'œnologie. L'association de ces beaux sites se nomme « Provence Autrement ».
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Un Village des Vins pour l’Oeno Music Festival | 17-06-2014
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Pour fêter ses 10 ans, la société de production de spectacles Pyrprod lance les 11 et 12 juillet à Dijon un festival, qui associe musiques actuelles et vin ! Le Village du Vin bourguignon offre à lui seul une belle programmation. Seront présents les domaines de Bellène, Remoriquet, Trapet, Baptiste Guyot, Rouxel-Segaut, Boyer-Martenot, François Bergeret, Davenne. La Maison Lejay Lagoute (qui détient les marques Le Kir® et KIR Royal®), le Clos du Moulin aux Moines, la Confrérie du Cassis de Dijon et l’Union des Producteurs de Vins Mâcon participeront à l’événement, de même que des sites oenotouristiques : la Veuve Ambal, le Cassissium, l’Oenocentre Ampélopsis, l’Association Art du Tonneau.
On y trouvera aussi l’Association pour l'inscription des Climats du vignoble de Bourgogne, Côte d’or Tourisme et l’expérience de la Cave aux Arômes du BIVB. Le Village des Vins sera ouvert en soirée de 17h à 22h mais également le samedi. Le Pass Village des Vins est à 5€. http://oenomusic-festival.com/village-des-vins/
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Art et Vin sur la Côte d’Azur | 16-06-2014
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Depuis plus de 15 ans, Art & Vin transforme les domaines et châteaux du Var et d'une partie des Alpes-Maritimes en lieux de prestations artistiques le temps d'un été. Cette manifestation, organisée par la Fédération des Vignerons Indépendants du Var, fait partie intégrante des évènements oenotouristiques de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Cette année, le thème en est « L'architecture et le patrimoine ». Bonne idée : les châteaux et paysages viticoles varois recèlent des trésors d’architecture. Ainsi, le domaine des Terres de Saint-Hilaire (qui accueillera les œuvres de Jean-Pierre Rives), possède une abbaye du 17ème siècle édifiée sur l’emplacement d’un temple romain dédié à Hercule ; et la Commanderie de Peyrassol est une commanderie templière fondée au début du 13ème siècle. Une cinquantaine de vignerons et plus d’une soixantaine d’artistes sont parties prenantes de l'événement, comme par exemple Bernar Venet au Château d’Astros à Vidauban ; Alejandro Tobon et José Fernando Munoz au Château Saint-Martin à Taradeau ou David Dahan et Just Cage au Château Thuerry à Villecroze. Toutes les informations pratiques sont ici : www.art-et-vin.net
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Le tourisme, boulet de l’oenotourisme | 09-06-2014
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Partout où l’oenotourisme développe ses stratégies, c’est-à-dire dans les départements qui prennent au sérieux les perspectives économiques du tourisme rural, de terroir et des vignes, je rencontre des acteurs dynamiques, originaux, inventifs. Côté vignoble (en caves particulières et en coopératives), côté culture et patrimoines (dont ceux, immenses, du vin), côté paysages et environnement, côté agriculture et élevage, côté douillettes chambres d’hôtes, côté institutionnels du tourisme … ils ont comme objectif de développer des projets sérieux à Haute Valeur Oenotouristique.
Or, sur le terrain, combien sont-ils les acteurs traditionnels à traîner les pieds, à sommeiller sur leurs rentes de situation, à vieillir dans les pantoufles d’un tourisme qu’ils déplorent agonisant mais qu’ils contribuent à tuer ? Il n’y a qu’à voir les cartes (et le service) des vins de certains (très nombreux) restaurants, où l'entrée de gamme de négociant qui a pulvérisé sa « DLC » joue la culbute à 18 euros le flacon. Il n’y a qu’à affronter l’inculture en matière de terroirs et de vignobles de nos fournisseurs de nuitées sans goût ni grâce, incapables d’apporter la moindre information, le plus petit conseil sur les richesses locales. Il n’y a qu’à faire la liste de tous ces détails qui tuent dans un domaine – l’accueil - où le dieu Qualité est dans les détails… Dans une destination touristique, chacun en est l’ambassadeur : or, certains craignent que le tourisme à la papa n’obère les chances de l’oenotourisme de demain. Et ils se battent pour que ne ce soit pas le cas.
André Deyrieux
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