Your advertise here
|
Previous briefs
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
64
65
66
67
68
69
70
71
72
73
74
75
76
77
78
79
80
81
82
83
84
85
86
87
88
89
90
91
92
93
94
95
96
97
98
99
100
101
102
103
104
105
106
107
108
109
110
111
112
113
114
115
116
117
118
119
120
121
122
123
124
125
126
127
128
129
130
131
132
133
134
135
136
137
138
139
140
141
142
143
144
145
146
147
148
149
150
151
152
153
154
155
156
157
158
159
160
161
162
163
164
165
166
167
168
169
170
171
172
173
174
175
176
177
178
179
180
181
182
183
184
185
186
187
188
189
190
191
192
193
194
195
196
197
198
199
200
201
202
203
204
205
206
207
208
209
210
211
212
Oenotourisme effervescent en Aveyron | 14-03-2017
|
|
 |
Voilà un salon qui a de la suite dans les idées ! Le week-end des 3 et 4 juin, ce sera la deuxième édition du Salon des Vins Pétillants.
Il se déroule à Estaing (Aveyron), aura comme l’année dernière sa soirée de gala (« Saveurs à l’Italienne et Caprices de Diva »), et s’adjoint aujourd'hui l’Ordre de la Dive Bouteille de Gaillac. Autre nouveauté, un concours, « Le Muselet d’Or », ouvert aux artistes peintres, photographes ou sculpteurs autour du thème Vins & Vignes en Lumières ! Encore cinq raisons pour venir découvrir ce salon ? Aiguiser vos papilles ; flirter avec l’innovation et l’audace ; papoter avec des vignerons dénichés pour leur savoir-faire d’exception ; découvrir un salon convivial hors du temps ; rencontrer Estaing, un village amoureux du vin et des arts, son château médiéval et son pont gothique classé au patrimoine de l’Unesco. Prix d’entrée au salon : 5€ avec une flûte offerte - Participation modique des vignerons : 160 € Winetourisminfrance.com est partenaire du Salon. Contact : Catherine Jouvin Sénéjean jouvinsenejean.c@wanadoo.fr www.facebook.com/salondesvinspetillants
|
|
Enrichissement et oenotourisme | 09-03-2017
|
|
 |
Les sociologues Luc Boltanski et Arnaud Esquerre mettent en lumière dans leur dernier ouvrage une mutation profonde de l'Europe de l'ouest - après notre sortie de l'âge industriel, et au-delà de notre présence dans l'économie financière - notre entrée dans une nouvelle sphère de création de richesse économique. Nous avons basculé - depuis la décennie 1975-1985 - dans une "économie de l'enrichissement". De quoi s'agit-il ? D'une économie qui tire sa substance du passé, qui repose sur l'exploitation du passé. Une "exploitation beaucoup plus intensive que cela n'avait été jusque-là le cas de gisements spécifiques formés de dépôts accumulés au cours du temps et dont la narrativité constitue un mode privilégié de valorisation." Qui exploite ces gisements ? Les auteurs citent les domaines du luxe (dont le luxe alimentaire), des activités culturelles, du commerce de l'art, de la patrimonialisation (de sites immobiliers, de produits de terroir, de sites, territoires et paysages) et du tourisme, notamment du tourisme culturel. Les vignobles, bassins d'enrichissement
L'oenotourisme s'insère dans ce courant de civilisation et se situe - notamment pour un développement territorial - à la confluence du luxe alimentaire, du tourisme gastronomique, et de la patrimonialisation "qui profite des effets d'enrichissement historique de sites, de terroirs, de villes, associés à des traditions alimentaires". Chaque vignoble est à même d'être selon l'expression des auteurs un "bassin d'enrichissement" dont la force mémorielle peut être mise en valeur au travers de narrations... Un ouvrage dont la complexité se laisse lire, qui fera date, et donne donc ce mot d'ordre : "Vignobles, enrichissez-vous !"
Enrichissement Une critique de la marchandise Luc Boltanski, Arnaud Esquerre NRF Essais Gallimard - 29 €
|
|
Vézelay à coups de slogans | 25-02-2017
|
|
 |
Le vignoble de Vézelay va cette année voir son appellation passer de « Bourgogne Vézelay » à « Vézelay ». Du coup, « un groupe de travail composé de vignerons et de personnalités locales » s'est réuni pour « réfléchir aux valeurs et aux messages » à associer au vignoble et à ses vins. En effet « ce passage en appellation « village » est une étape importante » et ils souhaitent « en profiter pour reprendre à zéro toute la communication autour des vins de Vézelay ». A l'issue de cette réunion, ils ont retenu trois propositions de slogan et associent maintenant tous ceux qui le souhaitent à voter sur internet pour ou contre leurs propositions. Le « marketing territorial » est coutumier de cette démarche bâclée et à l’envers qui consiste à inventer un slogan plutôt que de travailler à comprendre - et à faire comprendre - la personnalité propre et unique d’un territoire, en l’occurrence ici d’un vignoble. Vézelay, vignoble lumineux !
Les slogans trouvés, chacun dûment accompagné de son point d’exclamation, font plus ou moins l’affaire : Vézelay, Le Bourgogne inspiré ! Vézelay, buvez l'autre Bourgogne ! Vézelay, se crée en Bourgogne ! Quant à faire vide de sens, on pourrait en inventer foule d’autres : Vézelay, vignoble lumineux ! Vézelay, terroir céleste ! Vézelay, le Bourgogne éternel ! Et l’avantage est de pouvoir recycler ailleurs les slogans non utilisés: La côte dijonnaise, buvez l’autre Bourgogne ! Le Bourgogne-Côtes du Couchois, Le Bourgogne inspiré ! Mais est-ce l’ADN du vignoble ? Est-ce attractif ? Est-ce parlant ? Est-ce pour le consommateur une promesse d'expérience authentique et rare, la « once in a lifetime experience » de nos consommateurs et touristes anglophones ? Au milieu coule la Cure
Ce petit vignoble à la rose trémière et aux quatre côteaux, aux rives gauche et droite (de la Cure) si distinctes culturellement, qui jadis approvisionna Paris de ses vins un peu austères et marque le départ de la via Lemovicensis ne mérite-t-il pas mieux ? Consommateurs et œnotouristes sont de plus en plus à la recherche de différence, d’un storytelling unique qu’ils ramèneront chez eux. L’expérience vraie de l’œnotouriste est la découverte de la personnalité d’un vignoble, et cette personnalité est l’élément clé de l’attractivité de ce territoire. Cette personnalité s’écrit à partir de l’histoire viticole du territoire et de ses patrimoines œnoculturels… Cette démarche de fond est la seule payante dans le monde de plus en plus concurrentiel des vins et du tourisme.
|
|
L’œnotourisme de l’Occitanie en workshop | 21-02-2017
|
|
 |
Découvrir les meilleures offres œnotouristiques de la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, c’est ce que propose aux tour operators le Club Œnotourisme de Sud de France Développement le 28 février. Après un déjeuner convivial au Château de l’Ou avec les membres du Club Œno (à 12 h), l’après-midi - de 14 h à 18 h - sera consacré au workshop de découverte de l’offre œnotouristique. La possibilité est de plus offerte aux tour operators de participer à un éductour le matin du 28 février (pour une arrivée le 27 en fin de journée) ou le matin du 1er mars (pour une arrivée le 28 dans la matinée). Sud de France Développement prendra en charge le déplacement vers Le Château de l’Ou (depuis la France Métropolitaine et Europe uniquement), ainsi que le séjour sur place (en dehors des frais personnels). Un événement à ne pas manquer pour découvrir sur place la destination œnotouristique en pointe des vignobles français ! Lieu : Château de L’Ou à Montescot (près de Perpignan) Date : 28 février Inscription : https://form.jotform.com/63432036601950 Pour plus d’information sur le Club Œnotourisme : Site web http://www.destinationsuddefrance.com Page Facebook https://www.facebook.com/ClubOenotourisme
|
|
Les cépages contre l'inculture | 14-02-2017
|
|
 |
Les vignobles français n'ont pas de problème de qualité, mais d'identité et de personnalité. Ils peinent à connaître et à raconter leur histoire. C'est que les liens entre le vin et la culture ont été quasiment rompus. C'est dommage en une époque où chaque jour s'affirme la menace mortelle de l'inculture. Renouer avec l'histoire est aujourd'hui un challenge vital pour le vin, par exemple en maintenant ou en rattachant au territoire ses cépages patrimoniaux (autochtones ou installés durablement par l'histoire). Il est regrettable de voir certains vignobles - souvent prospères - nier leurs patrimoines ampélographiques. Quel gâchis ! Pensons à la vallée du Diois, à ses feunate, syramuse, cornet, paugayen... quasiment perdus. Pourtant, ailleurs, la vigne est un appui du développement local, comme on le voit en Maurienne où l’aventure humaine de Solid’art remet en culture les cépages emblématiques locaux - le persan et le blanc de Maurienne - et va jusqu’à accompagner l’installation d’un jeune vigneron.
Heureusement, le mouvement de reconquête de cépages modestes et oubliés s'installe. Après les Journées de Plaimont en septembre et les Rencontres des Cépages Modestes en novembre, la Journée des cépages patrimoniaux du Centre d'Ampélographie Alpine à Montmélian (le 13 février) a été, en cinq mois, le troisième bel événement de travail sur le renouveau des cépages anciens. Le vigneron - ainsi semblable à la liane Vitis vinifera L. - remplit une triple mission planétaire qui touche au jardin édénique, à l'énergie dionysiaque et à la fierté terrestre de l’homme noué à son histoire. Il y a une synonymie absolue entre vin et culture.
|
|
Vin en livres pour février | 12-02-2017
|
|
 |
Pour les vacances de février et pour préparer les sorties de printemps dans les vignobles, voici quelques lectures vineuses à déguster au coin du feu. Nouvel opus de Jean-Robert Pitte avec Cent petites gorgées de vin. Rassurons-nous, l’influence de E. L. James s’arrête au titre, même si elles sont délicieuses ces chroniques parues durant dix ans dans la Revue des Vins de France. Toujours instructives, souvent voyageuses, riches en souvenirs vécus, elles témoignent de la richesse infinie du monde du vin et de ses histoires. (Tallandier, 20,90 €) Patrimoine européen, œnotourisme et partage du vin, sous la direction de Jocelyne Bonnet-Carbonell, rassemble les travaux d’un colloque qui mettent en lumière notre très ancienne civilisation européenne du vin. Vieilleries ennuyeuses ? Tout l’inverse ! Innovation continue, multiplication des occasions de partage et de festivité caractérisent cette culture dionysiaque de la Galicie à l’Italie et de la France à la Transylvanie… Bien des idées pour nourrir nos œnotourismes modernes ! (L’Harmattan, 31 €) Avec Soif de bio, Jean-Marc Carité, pionnier du bio, continue le combat. Celui-ci doit être poursuivi même si l’état des lieux est aujourd’hui considérable. L’ouvrage constitue une sympathique petite encyclopédie avec de plus une jolie idée d’esthète et de collectionneur : celle de présenter les vignerons par les étiquettes de leurs vins… (La Plage, 15 €) Le réveil de la côte dijonnaise fait suite à Vignes et Vins du Dijonnois - Oubli et renaissance paru en 2012. Jacky Rigaux, le grand spécialiste de la Bourgogne, nous détaille les raisons de la disparition de ce vignoble. Elles ne tiennent en rien à la nature du terroir ; celui-ci, prolongement de la Côte de Nuits, réunit toutes les conditions pour faire du bon vin. Cet opuscule passionnant donne envie de voir exploité – ce que l’auteur appelle de ses vœux - le potentiel actuel du vignoble : une centaine d’hectares, soit pas moins de douze climats… (Terres en vue, 12 €)
Et de deux ! Avec Encyclopédie du Cognac, Michel Guillard et ses coauteurs renouvellent la réussite de l’Encyclopédie des caves de Champagne paru à l’occasion de la candidature Unesco. Dictionnaire, entretiens, morceaux choisis, cahiers thématiques sont réunis dans ce beau livre qui présente ainsi, là aussi, bien des arguments pour un classement de ces vignes, alambics et chais au patrimoine mondial… (Inventaire des territoires, 39 €) Dans ces pages, bien des histoires et anecdotes, bien des héritages et patrimoines, encore insuffisamment connus et partagés, méritent d’être valorisés à des fins d’œnotourisme culturel… d’où l’intérêt de ces lectures !
|
|
|
Your advertise here
|