Your advertise here
|
Previous briefs
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
64
65
66
67
68
69
70
71
72
73
74
75
76
77
78
79
80
81
82
83
84
85
86
87
88
89
90
91
92
93
94
95
96
97
98
99
100
101
102
103
104
105
106
107
108
109
110
111
112
113
114
115
116
117
118
119
120
121
122
123
124
125
126
127
128
129
130
131
132
133
134
135
136
137
138
139
140
141
142
143
144
145
146
147
148
149
150
151
152
153
154
155
156
157
158
159
160
161
162
163
164
165
166
167
168
169
170
171
172
173
174
175
176
177
178
179
180
181
182
183
184
185
186
187
188
189
190
191
192
193
194
195
196
197
198
199
200
201
202
203
204
205
206
207
208
209
210
211
212
Du vin dans les vitraux ? | 09-12-2013
|
|
 |
Avant que les vitraux ne revêtent d’éclatantes couleurs, on utilise aux XIIème et XIIIème siècles une peinture aux nuances limitées qui vont du noir au brun, appliquée sur le morceau de verre qui, lui, est teint dans la masse. Cette peinture, c’est la grisaille. Elle se compose de trois éléments ; un colorant (oxyde de cuivre ou de fer), un « fondant » à base de morceaux de verre pilé, pour faire tenir la grisaille pendant la cuisson, et un liant qui permet de travailler le mélange en le fluidifiant. Ce liant est fait de liquides un peu acides : vinaigre, urine ou... vin ! Une recette éprouvée, consignée dans le traité du moine Theophile, De Diversis Artibus. L'oenotouriste regardera donc d'un autre oeil cette lumineuse iconographie médiévale.
(Photo - Musée Carnavalet)
|
|
Pour la fin des cépages interdits | 05-12-2013
|
|
 |
Sollicitée par l’association Fruits oubliés et le groupe local Europe Economie Les Verts d’Alès, Catherine Grèze, Députée européenne du Sud-Ouest, a décidé d’interpeller la Commission européenne au sujet des cépages traditionnels de vigne interdits. Voici le texte de sa question parlementaire, dont l’objet est « Utilité des cépages traditionnels dans l’adaptation au changement climatique ». " Le rapport de la Commission européenne "L'adaptation au changement climatique : le défi pour l'agriculture et les zones rurales" résume les principales conséquences du changement climatique sur l'agriculture dans l'Union européenne et explore les orientations qui pourraient être données à l'action future. Parmi les mesures qu’il préconise figure : « La sélection de cultures et de variétés mieux adaptées à la durée prévisible de la période de végétation et à la disponibilité des ressources en eau, et plus résistantes aux nouvelles conditions de température et d’humidité. » La vigne est particulièrement sensible au changement climatique : le stress hydrique, les changements brutaux de températures, les averses inopportunes et le gel sont quelques-unes des variables ayant un profond impact sur l'équilibre des sucres et de l'acidité, la maturité des tanins et la palette des arômes du vin voire sur la simple survie des raisins. Les régions viticoles traditionnelles subissent déjà ces changements pour lesquels les membres du GIEC (Groupe international d’experts sur le climat) prévoient un renforcement sans commune mesure dans les années à venir. Des mesures d’adaptation au changement climatique sont donc à mettre en place de manière urgente pour protéger le secteur viticole. Certains cépages résistent mieux que d’autres au changement climatique. C’est notamment le cas des cépages traditionnels, ayant une vigueur extraordinaire du fait de leur identité génétique mais aussi de leur capacité à supporter les sols acides. Ces robustes cépages ont été introduits en France au XIXème siècle, suite à une épidémie de mildiou ayant décimé bon nombre des plants de vignes. Pourtant, le règlement CE n°1234/2007 interdit la plantation, la replantation ou la greffe à des fins de production viticoles de certains de ces cépages (Clinton, Noah, Jacquez, Herbemont, Othello et Isabelle). Aujourd’hui, cette interdiction ne se base sur aucune considération d’ordre sanitaire, comme le démontrent des études scientifiques datant déjà de près de 15 ans. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la France a par décret (n°2003-851) aboli la loi de 1934 qui listait ces mêmes cépages interdits. Ce règlement semble donc opposé aux objectifs européens en matière d’adaptation au changement climatique. - La Commission compte-t-elle autoriser les cépages traditionnels afin de permettre une meilleure adaptation du secteur viticole au changement climatique ? "
|
|
Vignes à la carte en Bordelais | 28-11-2013
|
|
 |
Jusqu’au 17 janvier 2014, l'exposition "Vignes à la carte" des Archives Départementales de la Gironde retrace mille ans d’évolution du vignoble bordelais, avec cartes, plans et représentations diverses du Moyen âge au XXe siècle. L’exposition s’accompagne de conférences telles que : Les viticulteurs du Bordelais de la Révolution à nos jours ; Le patrimoine architectural viticole ou Le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux. Entrée libre. Site web : www.gironde.fr
|
|
Oenotourisme de la Ficelle | 28-11-2013
|
|
 |
Le dessinateur Willem qui a créé l’étiquette 2012 s’apprête à passer le relais à Carali (à l’origine du mensuel Psikopat) qui vient de dessiner l’étiquette 2013. Depuis 1987, La Ficelle, la cuvée Primeurs de l’Union des Vignerons de Saint-Pourçain, s’orne et s’honore de l’humour de beaux crayons comme Piem, Avoine, Bridenne, Dubouillon, Soulas, Tignous, Trez… Une idée originale qui n’a comme équivalent que les étiquettes des vins de Gérard Descrambe, le viticulteur bio et personnage de Saint-Emilion. Il faut laisser ici la parole à la légende qui dit qu'en 1487, un aubergiste (dénommé Gaultier) servait le vin dans des pichets en terre et en étain. Pour mesurer la quantité servie et prélevée sur les pichets, il décida d’utiliser une ficelle sur laquelle il fit des nœuds réguliers, chacun correspondant à une mesure de 25 cl, et déterminant un quart de soif, une demi-soif et la Grande Soif (Patron, une autre !). Cette ficelle figure désormais sur les bouteilles. Et donc, chaque premier samedi de décembre, à Saint-Pourçain, (cette année le 7), c’est une grande fête - avec les deux confréries vineuses de L’Ordre des Fins Palais, et des Compagnons de la Ficelle - pour célébrer ce vin, assemblage de gamay et pinot, et « tiré » à 200.000 bouteilles… Une manifestation qui réchauffe agréablement les températures locales et contribue à la dynamique de ce terroir du Bourbonnais, entre Moulins et Vichy.
|
|
L’oenoculturel en business class | 22-11-2013
|
|
 |
L’Institut de Management du Vin de Dijon, créé en 2009 au sein de l’ESC Dijon, assume désormais une forte ambition internationale dans la formation de managers des secteurs du vin et des spiritueux. Il devient la School of Wine & Spirits Business (SWSB), sous la direction de Jérôme Gallo. La School propose des programmes en Commerce International, en Wine Business et en Wine Management, mais aussi un Mastère Spécialisé en Management des Entreprises Culturelles et Industries Créatives (MECIC), qui se fait en un an, autour de Steve Charters, Master of Wine (prochaine formation en octobre 2014). Au programme ; des options relatives aux patrimoines du vin, au vin comme produit culturel et à l’oenotourisme. C'est ainsi que se tisse en Bourgogne la trame de l’oenoculturel, en parallèle avec le volet dijonnais « Vin et Culture » du réseau des Cités de la gastronomie, ou le projet de la « Villa Dionysos » à Beaune. www.mastereculture.eu
|
|
Voulez-vous être Vincoeurs ? | 22-11-2013
|
|
 |
Pour la 4ème année consécutive, le Département de l’Hérault organise Vincoeurs en Hérault : ces grands prix honorent des professionnels de l’univers du vin dans le département. Il est possible de faire acte de candidature (jusqu’au 28 février) dans l’une des sept catégories ; Audace, Aventure, Innovation, Jeunes, Nature, Pluri'Elles, Solidaire. Citons parmi les réalisations oenotouristiques récompensées les années précédentes : le pôle oenotouristique de Viavino, le Château Les Carasses, le Domaine Allegria, le Domaine d’Anglas, ou Vinipolis à Florensac… www.herault.fr
|
|
|
Your advertise here
|