C’est au vigneron rhodanien Michel Bernard, très impliqué dans les instances de la filière viticole et président du Cluster Oenotourisme d’Atout France, que le gouvernement a donné mission de piloter le Pôle d'excellence œnotouristique. Celui-ci - créé en même temps que ceux consacrés à la Montagne, au Slow tourisme (tourisme durable et itinérance douce), aux Savoir-faire et métiers d’art et au Tourisme de nuit – a été initié en janvier par le secrétaire d'Etat de la promotion du Tourisme, Matthias Fekl. Pour Michel Bernard, rencontré dans son domaine de Château Beauchêne, la mission vise à repérer les meilleures formules d’oenotourisme accessibles au plus grand nombre. Il y a là une volonté de faire le point sur un paysage oenotouristique riche en initiatives de toute nature ; les acteurs, les actions, les formations envisageables, la promotion des offres. Cette mission consistera en rencontres avec les institutionnels du tourisme et du vin (Interprofessions, Vignerons Indépendants, Coopératives), qui auront pour tâche de faire remonter les exemples intéressants, mais aussi les points de blocage rencontrés par les bonnes volontés oenotouristiques. Certains experts seront également mis à contribution.
Trois types de familles d’activités peuvent a priori être identifiées : les propositions oenotouristiques qui peuvent constituer un deuxième métier distinct, celles qui viennent en complément des activités vigneronnes, et celles qui s’inscrivent dans la participation à un réseau, comme c’est le cas pour les destinations labellisées Vignobles & Découvertes. Un point de présentation pourrait être fait avec certaines réalisations exemplaires et Matthias Fekl lors du Salon de l’Agriculture. En avril, le rapport sera remis au gouvernement : rapport d’étape sans doute plus que conclusions définitives…
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