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Le vin cuit existe-t-il ? | 17-12-2013
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Le vin cuit est une délicieuse tradition provençale, une recette réalisée en famille, un vin insolite comme le rappelle François Morel dans son Voyage insolite de l’amateur de vins.
Il fait partie des traditions des Noël de Provence, avec les fameux « 13 desserts », mais peut accompagner melon, roquefort ou foie gras. Le moût (jus des raisins pressés) est cuit pour obtenir une concentration de moitié. L'écume qui apparait à la surface est régulièrement enlevée ; elle donnerait de l'amertume au vin cuit. Après refroidissement, les jus sont mis en cuve pour fermenter. Cette fermentation s’arrête naturellement à environ 15% d’alcool et 90 grammes par litre de sucres résiduels. Il est ensuite élevé en barriques. En aucun cas, on ne saurait nommer vin cuit les vins de liqueur, mistelles et vins doux naturels. Peu de producteurs élaborent ce vin cuit, qui a failli disparaître. Essentiellement situés entre Aix-en-Provence et Trets, ils se sont mis en association pour préserver la méthode traditionnelle d’élaboration. Citons par exemple le Mas de Cadenet, le Domaine Camaïssette, le Château Grand Boise ou le Domaine de Suriane.
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Les prix littéraires de l'OIV | 17-12-2013
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Chaque année, au mois de décembre, l’OIV (Organisation Internationale de la Vigne et du Vin) remet ses Prix aux meilleurs ouvrages parus, une récompense qui rencontre une reconnaissance croissante dans le monde du vin. Le 16 décembre, elle a attribué 10 Prix et 3 Mentions spéciales dans 7 catégories. La sélection donne une idée des thématiques de qualité au niveau mondial avec des ouvrages espagnol (« Clima, zonificación y tipicidad del vino en regiones vitivinícolas iberoamericanas »); moldave (« Ameliorarea sortimentului viticol al Republicii Moldova – monografie »); portugais (« Francisco Girão - An innovator in vitiviniculture in the north of Portugal » et « Paisagens de Baco - Identidade, Mercado e Desenvolvimento »); polonais (« Leksykon win »); slovaque (« Vinársky lexikón »); français (« Vin de bourgogne - le parcours de la qualité Ier siècle- XIXe siècle » et « Élixirs premiers grands crus classés 1855 »); britannique (« The Business of Champagne - A delicate balance ») ou canadien (« Les vins du nouveau monde »). Etaient récompensés également deux ouvrages d’ampélographie : « Caucasus and Northem Black Sea Region Ampelography » (ouvrage collectif), et Wine grapes de Jancis Robinson, Julia Harding et José Vouillamoz ; ainsi que dans la catégorie Histoire et Littérature « Florilège de Discours savants sur le Vin - Ecrire le vin, d'Homère à Rabelais » d’Azélina Jaboulet-Vercherre, qui avait par ailleurs reçu un Gourmand Award pour cet ouvrage. Ce fut l'occasion pour le Directeur, Federico Castellucci - qui au terme de dix années de mission va laisser sa place le 1er janvier au français Jean-Marie Aurand - d’affirmer l'un des rôles majeurs de l'OIV : la mise en valeur des héritages culturels du vin et la promotion de leurs acteurs et artisans... * * *
L'Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) est une organisation inter-gouvernementale composée de 45 États Membres, oeuvrant à la coopération dans le domaine de la recherche, de la pratique professionnelle, de l’information ou de la règlementation en matière de vigne et de vin. Elle contribue notamment à la connaissance ou à la reconnaissance du patrimoine vitivinicole mondial et des éléments historiques, culturels, humains, sociaux et environnementaux qui y sont attachés. www.oiv.int
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Du vin dans les vitraux ? | 09-12-2013
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Avant que les vitraux ne revêtent d’éclatantes couleurs, on utilise aux XIIème et XIIIème siècles une peinture aux nuances limitées qui vont du noir au brun, appliquée sur le morceau de verre qui, lui, est teint dans la masse. Cette peinture, c’est la grisaille. Elle se compose de trois éléments ; un colorant (oxyde de cuivre ou de fer), un « fondant » à base de morceaux de verre pilé, pour faire tenir la grisaille pendant la cuisson, et un liant qui permet de travailler le mélange en le fluidifiant. Ce liant est fait de liquides un peu acides : vinaigre, urine ou... vin ! Une recette éprouvée, consignée dans le traité du moine Theophile, De Diversis Artibus. L'oenotouriste regardera donc d'un autre oeil cette lumineuse iconographie médiévale.
(Photo - Musée Carnavalet)
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Pour la fin des cépages interdits | 05-12-2013
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Sollicitée par l’association Fruits oubliés et le groupe local Europe Economie Les Verts d’Alès, Catherine Grèze, Députée européenne du Sud-Ouest, a décidé d’interpeller la Commission européenne au sujet des cépages traditionnels de vigne interdits. Voici le texte de sa question parlementaire, dont l’objet est « Utilité des cépages traditionnels dans l’adaptation au changement climatique ». " Le rapport de la Commission européenne "L'adaptation au changement climatique : le défi pour l'agriculture et les zones rurales" résume les principales conséquences du changement climatique sur l'agriculture dans l'Union européenne et explore les orientations qui pourraient être données à l'action future. Parmi les mesures qu’il préconise figure : « La sélection de cultures et de variétés mieux adaptées à la durée prévisible de la période de végétation et à la disponibilité des ressources en eau, et plus résistantes aux nouvelles conditions de température et d’humidité. » La vigne est particulièrement sensible au changement climatique : le stress hydrique, les changements brutaux de températures, les averses inopportunes et le gel sont quelques-unes des variables ayant un profond impact sur l'équilibre des sucres et de l'acidité, la maturité des tanins et la palette des arômes du vin voire sur la simple survie des raisins. Les régions viticoles traditionnelles subissent déjà ces changements pour lesquels les membres du GIEC (Groupe international d’experts sur le climat) prévoient un renforcement sans commune mesure dans les années à venir. Des mesures d’adaptation au changement climatique sont donc à mettre en place de manière urgente pour protéger le secteur viticole. Certains cépages résistent mieux que d’autres au changement climatique. C’est notamment le cas des cépages traditionnels, ayant une vigueur extraordinaire du fait de leur identité génétique mais aussi de leur capacité à supporter les sols acides. Ces robustes cépages ont été introduits en France au XIXème siècle, suite à une épidémie de mildiou ayant décimé bon nombre des plants de vignes. Pourtant, le règlement CE n°1234/2007 interdit la plantation, la replantation ou la greffe à des fins de production viticoles de certains de ces cépages (Clinton, Noah, Jacquez, Herbemont, Othello et Isabelle). Aujourd’hui, cette interdiction ne se base sur aucune considération d’ordre sanitaire, comme le démontrent des études scientifiques datant déjà de près de 15 ans. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la France a par décret (n°2003-851) aboli la loi de 1934 qui listait ces mêmes cépages interdits. Ce règlement semble donc opposé aux objectifs européens en matière d’adaptation au changement climatique. - La Commission compte-t-elle autoriser les cépages traditionnels afin de permettre une meilleure adaptation du secteur viticole au changement climatique ? "
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Vignes à la carte en Bordelais | 28-11-2013
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Jusqu’au 17 janvier 2014, l'exposition "Vignes à la carte" des Archives Départementales de la Gironde retrace mille ans d’évolution du vignoble bordelais, avec cartes, plans et représentations diverses du Moyen âge au XXe siècle. L’exposition s’accompagne de conférences telles que : Les viticulteurs du Bordelais de la Révolution à nos jours ; Le patrimoine architectural viticole ou Le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux. Entrée libre. Site web : www.gironde.fr
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Oenotourisme de la Ficelle | 28-11-2013
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Le dessinateur Willem qui a créé l’étiquette 2012 s’apprête à passer le relais à Carali (à l’origine du mensuel Psikopat) qui vient de dessiner l’étiquette 2013. Depuis 1987, La Ficelle, la cuvée Primeurs de l’Union des Vignerons de Saint-Pourçain, s’orne et s’honore de l’humour de beaux crayons comme Piem, Avoine, Bridenne, Dubouillon, Soulas, Tignous, Trez… Une idée originale qui n’a comme équivalent que les étiquettes des vins de Gérard Descrambe, le viticulteur bio et personnage de Saint-Emilion. Il faut laisser ici la parole à la légende qui dit qu'en 1487, un aubergiste (dénommé Gaultier) servait le vin dans des pichets en terre et en étain. Pour mesurer la quantité servie et prélevée sur les pichets, il décida d’utiliser une ficelle sur laquelle il fit des nœuds réguliers, chacun correspondant à une mesure de 25 cl, et déterminant un quart de soif, une demi-soif et la Grande Soif (Patron, une autre !). Cette ficelle figure désormais sur les bouteilles. Et donc, chaque premier samedi de décembre, à Saint-Pourçain, (cette année le 7), c’est une grande fête - avec les deux confréries vineuses de L’Ordre des Fins Palais, et des Compagnons de la Ficelle - pour célébrer ce vin, assemblage de gamay et pinot, et « tiré » à 200.000 bouteilles… Une manifestation qui réchauffe agréablement les températures locales et contribue à la dynamique de ce terroir du Bourbonnais, entre Moulins et Vichy.
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