 Lors des Assises Nationales de l’Oenotourisme, le 20 novembre dernier, Loïc Tanguy, fondateur de la place de marché communautaire Les Grappes, a pu annoncer le lancement de son pôle oenotourisme avec l’acquisition de Vinizos, et apporter son témoignage sur le nouveau mode de distribution de l’œnotourisme. Nous avons voulu en savoir plus et lui avons posé quatre questions. Qu’est-ce que l’oenotourisme ? L’oenotourisme, c’est l’union des deux plus belles passions des français : le vin et les vacances. Lors d’un séjour oenotouristique, les amateurs de vins se rendent directement dans les domaines viticoles pour visiter les vignes et les chais de vinification, découvrir les méthodes de production et échanger avec les vignerons. Le tourisme viti-vinicole s’adresse aussi bien aux débutants qu’aux amateurs éclairés, qui pourront ainsi améliorer leur connaissance oenologique et mieux comprendre la démarche propre à chaque domaine. Si les techniques millénaires des vignerons peuvent sembler similaires, chaque domaine a une approche différente pour produire ses cuvées. Ainsi, chaque séjour oenotouristique est unique !
Quelles activités choisir ?
L’offre proposée aux visiteurs est large et tend à se diversifier. L’oenotourisme convient à tous les types de voyageurs : grands groupes, couples et même familles ! En fonction du nombre de visiteurs, de la durée du séjour et des préférences de chacun, vous vivrez une expérience très différente. Les activités proposées le plus souvent sont : - la visite des vignes et la dégustation de cuvées proposées au domaine, - une immersion dans la peau du vigneron ou du vendangeur en coupant vous-mêmes les grappes, - faire des randonnées pédestres, à vélo ou à cheval dans les vignobles. Il y en a pour tous les goûts !
|
 Quels sont les chiffres clés du tourisme vinicole ?
En France, l’oenotourisme représente plus de 10 millions de visiteurs en 2017, selon Atout France. Les français représentent 52% du total contre 48% pour les étrangers : nous sommes champions du monde de la visite des vignes ! C’est aussi une hausse de plus de 30% par rapport à 2009. Le Bordelais et la Champagne sont presque à égalité en tête des régions viticoles les plus attractives (respectivement 18% et 17, 6% de la répartition des vignobles visités en 2016, toujours selon Atout France).
Quelles perspectives, quelles évolutions pour l’oenotourisme ?
Si l’oenotourisme se porte bien aujourd’hui, il est probable qu’il se porte encore mieux dans les années à venir. Le nombre de visiteurs augmentent, ce qui présage un vent de changement sur l’offre proposée par les domaines. Pour les vignerons, le défi sera d’innover sans oublier de mettre à l’honneur leurs produits et leur terroir. Du côté des institutions, elles devront accroître l’attractivité du tourisme vinicole à l’Europe et au monde à coup de campagnes de communication et de labellisations. www.lesgrappes.com/oenotourisme
|
|