 La remise des Prix du Festival Oenovidéo (au Sénat, le 8 septembre) l’a une nouvelle fois mis en évidence. Ce Festival qui récompense les meilleurs films sur le vin, qu’il s’agisse de reportages, de fictions, de rêveries, de clips ou de plaidoyers, a montré – comme l’a souligné Roland Courteau (photo), sénateur de l'Aude et Co-président de l’ANEV - une planète vin cultivée, curieuse, chic et émouvante. Mais aussi une civilisation du vin jeune et drôle. Les réalisateurs ont parfois moins de 30 ans comme Javier Rodero (« Un ano en pago de los Capellanes », Trophée de la meilleure image) ou Guillaume Bodin, Grand Prix (et « Prix Vin-Santé-Plaisir de Vivre » - tout un programme), avec « La Clef des Terroirs ». Les films peuvent être hilarants comme le très buzz web petit bouchon de Planète-liège TV (Prix de l'imagination et de la création), et mêler humour et sensualité comme le Système Dumont de Jérôme Guiot (« mention Spécial Clip », et – tout un enseignement là aussi - Prix du Public). Une ambiance sympathique que l’on ressent un peu partout dans le monde. Par exemple en Espagne où les couples sourient sur les publicités en dégustant une bouteille de Ribera Del Duero. Ou encore – comme le souligne le vigneron alsacien Seppi Landmann – en Allemagne, dont les télévisions abondent en reportages conviviaux et festifs sur les vignobles et leurs vins, et où personne ne met un acharnement maniaque à exclure les vins des émissions culinaires ou gastronomiques. |